Le Matelotage, historiquement, c'est l'ensemble du savoir-faire d'un matelot à bord d'un bateau. Le mot est resté utilisé aujourd'hui mais plus particulièrement pour désigner le travail sur le cordage.
Pour naviguer en mer il faut pouvoir faire face à tous types d'imprévus.
C'est pourquoi aujourd'hui je vous propose les 6 noeuds essentiels :
Le Noeud d'Amarre :
Un tour mort et deux demi-clés : c'est le plus simple des noeuds d'amarre, et il a l'avantage de pouvoir être défaisable sous tension.
Le tour mort permet de bloquer instantanément un cordage tirant, et, sans effort. Exemple : le tour mort peut être utilisé seul pour bloquer l'erre d'un bateau. Les deux demis clés, elles, sécurisent le noeud.
Le Noeud de Taquet :
Il permet de frapper une amarre ou une drisse sur un taquet. Après avoir effectué le tour mort autour du taquet, on réalise un huit puis on bloque l'ensemble avec une demi-clé renversée.
Le Noeud de Chaise :
Le noeud qui fait peur mais qui est peut-être un des plus utilisé. Il présente un grand avantage : il se défait aisément même après de fortes tractions.
Utilisé pour frapper sur des écoutes ou point de drisse des voiles, également utile pour les amarres.
Le Noeud de Huit :
Très simple à réaliser, il est très utilisé en bout de cordage pour éviter que les écoutes et drisses ne s'échappent de leurs poulies ou bloqueurs.
Le Noeud de Cabestan :
Le cabestan permet de fixer rapidement un cordage à n'importe quel point fixe, comme un anneau, une bitte d'amarrage. Il est facile qu'il se défasse seul en glissant et pourtant parfois difficile à défaire. Pour l'utiliser, par exemple sur des pare-battage, on viendra faire un petit noeud de sécurité supplémentaire.
Le Noeud d'Écoute :
Très utile pour relier deux cordages ensemble, sans accastillage particulier. Ce noeud fonctionne très bien avec deux cordages de diamètre différents. L'inconvénient est qu'il peut facilement se défaire si il n'y a plus de tension dans le noeud